lundi 12 mai 2014

13 - Farrah Fawcett sous le scalpel

Sur son front, pas encore de rides. Dans son regard, des pensées qu’on espère fort peu béotiennes. Sur ses joues, aucun bouton d’acné.

Et entre ses lèvres, des mots qu’on aimerait grecs, latins ou araméens.

Malheureusement cette perle parle la langue yankee.

Autour d’elle, des cheveux. Partout. Un peu trop même, diront certains.

Ca c’était avant qu’elle ne soit morte. Lorsqu’elle était encore jeune. Et belle. Belle comme la Lune, là-bas, très haut dans le ciel. C’était il y a pas mal de temps car en vieillissant, la potiche est devenue une marmite.

On aime on ou déteste ce genre. Moi je ne suis pas indifférent, mais je fais quand même une enivrante indigestion de cette blonde. Ou plutôt, une esthétique fixation sur cette cette poupée radieuse vite flétrie.

Enfin bref, cette Farrah Fawcett me rappelle mes chaussettes. Ou bien la facette d’or des choses rares. Et même la fosse à rats.

Farrah Fawcett est mon fantôme littéraire, poétique, onirique. Une ombre qui rappelle la lumière. Un sourire incompatible avec l’idée d’aller aux toilettes. Une hanteuse d’aristocrates constipés.

Je la scrute, la sculpte, l’ausculte, la cisèle, la dissèque, la scalpe.

J’ai beau la retourner sous tous les angles : Farrah Fawcett est là, dans mon dos, intacte avec son air d’oiseau, fardeau plastique que je traîne du bout de ma plume.

Tel est l’héritage empoisonné du sybarite que je suis. Touché par les grâces de la texane à la mâchoire d’ogresse et à la chevelure de fée, je suis condamné à dégueuler de la Farrah Fawcett de l’aube à l’heure vespérale, et même d’en rêver la nuit, ce qui est avantageusement laxatif pour la pensée qui ainsi de jour en jour s’allège, s’élève, se “plumifie” pour le plus grand bonheur de tous les volatiles d’envergure que je croise sur la route izarrienne.

VOIR LA VIDEO :

12 - Laideur du diable, beauté de l'ange

Au charme maléfique du chanteur transexuel à la face hirsute, séduisant provocateur entre sirène et loup sachant envoûter les foules sans défense morale ni éducation esthétique, j’oppose l’éclat angélique du visage de Farrah Fawcett qui rayonne d’une beauté claire faite de lumière, non d’ombres.

Des traits femelles sans malice, une vénusté naturelle, une Eve éternelle au front virginal, au regard sain, au sourire comme un cierge au lieu de ce monstre velu sorti de l’antre de nos hérésies en vogue !

Le ravissement que provoque la flamme fawcettienne prend sa source non dans la merde du LGBT mais dans les “gènes du Cosmos”.

Ses grâces sont issues du coeur des astres, du plus profond de l’Univers, de la main créatrice de Dieu. Et conformément aux lois implacables magnifiquement ordonnées de la vie ici-bas, elles sont retombées en poussière dans le tombeau.

Ce qui fait tout le prix de l’éphémère efflorescence terrestre.

Tandis que l’ensorcelante laideur de Conchita Wurst, troublante créature de mensonge et d’inversion, statue d’artifices hormonées, provient du burin pernicieux d’idéologues pervers ayant décrété que pour plaire au Soleil des gauchistes, Mars devait singer Vénus...

Non, contrairement à ce qu’on prétend, le diable n’est pas beau. Il est même fort laid. Sauf que ce sont ses adeptes qui ont la vue déformée.

Conchita Wurst est une vaste blague à barbe que des millions d‘adultes naïfs prennent au sérieux.

Ceux qui se laissent éblouir par ce Christ inversé à la chevelure d’amante fatale ne sont que les pigeons d’une civilisation qui vide leur cervelle mode après mode...

Conchita Wurst n’est que le pantin (volontaire ou non) des LGBT. Il incarne les aspirations dénaturées des masses embrigadées par des imposteurs au pouvoir.

Entre le carnavalesque, grotesque, pileux Conchita Wurst et la séraphique Farrah Fawcett -et mieux vaut en rire- il y a des “progressistes” qui succombent du “bon côté”.

11 - Farrah Fawcett plus qu'anti-escargotique

Je crois que Farrah Fawcett était une superbe femme tout à fait raphaëlique. Et ce, en dépit des vieilles idées reçues ou des plus immédiates apparences.

Je m’explique.

Qu’appelé-je “une vénusté raphaëlique” ?

C’est très simple. Une créature raphaëlique, c’est Farrah Fawcett. Sans aucune référence ni avant ni après elle.

Une chimère palpable faite de chair et de rêves, d’électrique beauté et d’azuréenne émanations.

Un charme anti-asticotien par excellence.

Anti-escargotique me corrigeront certains esprits moins subtils, croyant faire preuve d’érudition. Hé bien je persiste à soutenir qu’“anti-asticotien” est le terme le mieux approprié. Le sujet est pointu, l’affaire sensible : il s’agit de célestes échos si bien incarnés par les traits fawcettiens donc je mets un point d’honneur (mais aussi dans un souci d’honnêteté purement linguistique) à émettre en ces circonstances des vocables précis.

Du fond de sa sépulture les restes jaunis de la magnétique texane à la mâchoire ample et anguleuse démentent, au premier abord, le qualificatif “anti-asticotien”, certes.

Mais le côté intensément raphaëlique de celle qui de son vivant fut par son féminin et asexuel éclat l’égale des astres non seulement galactiques mais également extra-galactiques, fait faire abstraction aux esprits supérieurs de l’oeuvre “mollusquière” sur ses os. Le ver du tombeau ne ronge que ce que l’oeil du profane capte.

Mais le ver laisse intact le verbe.

En cela j’affirme que Farrah Fawcett vivait sous d’invisibles mais puissants principes prioritairement raphaëliques.

La poésie est dans le mot plus que dans le ventre.

La musique dégagée par le front de feue Farrah Fawcett équivaut au son doux et mélodieux d’une flûte résolument anti-asticotienne.

La vérité lyrique est dans le langage suprême. Pour cette raison je pense que Farrah Fawcett était avant tout une conception anti-asticotienne hautement raphaëlique.

VOIR LA VIDEO :


http://www.dailymotion.com/video/x1tmji9_farrah-fawcett-plus-qu-anti-escargotique-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

https://www.youtube.com/watch?v=n90IxMk-z3M