mercredi 15 juin 2016

27 - Farrah Fawcett ou l'état d'éther

Ainsi que les feux galactiques suggèrent l’idée de l’infini, sa chevelure florale allume mes rêves olympiens, éveille en moi des flammes nouvelles, tandis que ses traits rafraîchissent mes sommets poétiques et font briller mes neiges éternelles.

Farrah Fawcett est mon plus lointain voyage esthétique : un saut vertigineux dans le Cosmos ! Cette mortelle est mon odyssée idéale, ma lubie cérébrale, ma femelle sidérale : une fleur, une écume, un marbre incarnant mon interminable ascension vers le Beau.

Avec son air astral, son front divin, ses yeux humains, sa denture magistrale, elle donne aux rats le goût de la lumière, aux esthètes l’amour des rats.

Farrah Fawcett est mon dernier rivage, mon ultime traversée, ma plus fabuleuse errance.

Son visage représente la totalité des courbes de l’espace, les lueurs sans nom des immensités, l’ensemble des galaxies et l’invisible, l’universel hymen qui les unit mystérieusement.

Toutes ces choses incalculables, je les lis sur sa face. Elle la reine des étoiles, moi le prince des nébulosités.

Farrah Fawcett est un miracle. Tout comme la grenouille, le pissenlit ou la particule de sable, certes...

Mais elle, à travers le prisme izarrien, la plume des dieux, les mots de granit, le verbe éthérique, elle est un miracle qui dure.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=6_SLzn-E5V0

http://www.dailymotion.com/video/x4gmzr6

http://izarralune.blogspot.fr/2016/06/1181-farrah-fawcett-ou-letat-dether.html

dimanche 27 mars 2016

26 - Farrah Fawcett, morue céleste

Farrah Fawcett, tu fus une belle femme aux yeux comme deux globules de lune. Ta face de femelle radieuse jusque dans tes semelles rieuses rayonnait. Ton front ensoleillé déversait des flots de blé tendre. Tes dents aussi éclatantes que des asticots mordaient les étoiles, faisaient sauter de joie les pommes, tranchaient les coeurs.

Ta bouche ressemblait à la bouche d’une merluche et je voyais en toi le plus séduisant de tous les poissons ! Tu incarnais la reine de mes rêves d’océan et la paix des eaux douces. Tes sourires de miel avaient l’odeur de l’éther et la saveur du savon. Ta cosmétique non comestible était le régal des êtres incorporels, le vin des assoiffés de lumière, l’ivresse des buveurs d’azur.

Farrah Fawcett, même morte tu me donnes encore le goût de la mer et de ses vagues d’écailles, l’envie de la pluie et de ses caresses argentées, la faim de l’infini et de son pain translucide, le sens vertical et les délices des hauteurs.

Bref, Farrah Fawcett lorsque je pense à toi, je suis loin des asperges, aux antipodes des artichauts, à l’extrême opposé des navets. Et pourtant je suis aspergé de clarté, archi-chaud, plein de bave, crevant de la crème de ta beauté, comme un gastéropode gavé. 

Je glisse le long de ta chevelure, coule sur ta joue, meurs à tes pieds.

Farrah Fawcett, tu reflétas, le temps de ta vie terrestre, chaque fleur du Cosmos et toutes les valeurs de mon jardin, autant de matins de l’Univers que de soleils perdus dans les souvenirs humains.

Demain, je me réveillerai en plein ciel.

mardi 9 février 2016

25 - Hymne à Farrah Fawcett

Farrah Fawcett, je vous respecte, vous chante et vous bénis.

Et glorieusement, du bout mon sceptre, vous fait reine de mon panthéon esthétique, stellaire, atomique autant que sidéral, ce qui au final est tout à fait cosmique il faut le reconnaître.

Farah Fawcett, vous la morte Aphrodite qui fûtes vive lune de mon ciel et solaire rayonnement de miel, de par vos cheveux d’or et votre face plus qu’aimable, je vous salue magistralement, humblement cependant, ce qui est paradoxal et même peu orthodoxe, et vous aime de toute ma plume, vous la légère, vous la blonde, vous la blanche, vous la bleue.

Je dépose à vos pieds, bien qu’ils furent épais ma foi, la frêle fleur de mon épée.

Farrah Fawcett vous aviez le front fin, franc, large. La taille mince, le corps osseux, le geste aérien. Et moi j’ai pour vous le mot choisi. Votre sourire fit merveille, mon luth est vermeil. Vous voilà aujourd’hui dans la terre, ce qui revient à dire dans l’éther.

Et moi je suis aux anges de vous savoir en âge de nager dans les nuages.

Farrah Fawcett votre image me hante, me tente et ma tante dit que vous êtes trente à être entrées dans ma tête, mais moi je dis qu’il n’y a qu’une seule Farrah Fawcett dans toute la galaxie, pas trente. Et puis je lui rétorque que dire “vous êtes trente”, autrement dit “elles sont trente” de son point de vue à elle, en parlant d’une seule, ce n’est guère français, pas syntaxiquement correct je veux dire. Voilà une anti-pirouette qui clôt bien mon paragraphe.

Bref, Farrah Fawcett je vous respecte, vous chante et vous bénis.

D’un baiser de ma bouche qui a du goût vous place en orbite autour de ma particule de fer.

Farrah Fawcett vous êtes morte et en poussière, enterrée et partie, c’est peu de le dire, mais dans vos restes et bien au-delà, je vois encore et toujours votre lumière.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=SHgAx3SYbLY&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x3r8eco

http://izarralune.blogspot.fr/2016/02/1152-hymne-farrah-fawcett.html