mercredi 14 novembre 2018

63 - Verbe de Terre

C'est bien simple, pas compliqué du tout, à travers les traits éthériques de Farrah Fawcett, ce sont des vagues cérulescentes avec à leur sommet une écume lactescente roulant sous un ciel azuréen peuplé de nuages opalescents qui m'apparaissent...

Mieux : la tronche aérienne de Farrah fawcett me fait penser à un coquillage avec des ailes.

Aux antipodes du fromage bleu qui pue et qui n'a de romantique que la référence auvergnate.

Mais l'éclat de cette femme allait bien au-delà du banal romantisme : il y avait de la poésie névrotique supérieure dans ses yeux, d'inexprimables légèretés cosmiques sur ses lèvres, des paysages profonds et paisibles sur son front de Lune.

Je parle volontiers de Farrah Fawcett en un maximum d'angles et en un minimum de courbes, dans une crème suprême de lettres droites, dures et franches. 

Son corps sans attrait, grêle, je le livre à l’ivraie des causes envolées. Voire effondrées.


D’elle, je ne garde que les traits essentiels venus du Ciel.


Farrah Fawcett effacée, ne reste que l’image du miel.

Une buée de beauté tellurique. Une gerbe de lumière aréneuse. Une onde de clarté aux grâces de rocaille.

Bref, un joli morceau de sucre.

Qui se confond avec la neige et devient marbre au soleil.

VOIR LA VIDEO :


https://www.youtube.com/watch?v=nR6jTniPM60&feature=youtu.be

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