mardi 31 juillet 2018

45 - Eau claire

Pour celle qui tomba d'une galaxie, épousa la cause des astres, s'éteignit dans l'ombre et la ruine à l'égale de toute fleur, de toute étoile, de tout être, ma plume plane en hauts lieux.

Et à travers mes flots verveux je déverse dans l'espace lyrique des idées d'immensité, des sentiments d'océan, des éclairs de blancheur.

Par-delà ses os ensevelis, son image révolue, ses traits anéantis, je respire la lumière de la beauté. Je la vois dans les dunes de Fort-Mahon, dans la poussière de la Lune, à l'horizon de chaque hémisphère, au bord de l'eau à demi-mots, dans le vent en plein souffle, au coeur des nuages au niveau de la ville de Sens...

Elle brille dans la pluie, demeure dans mes souvenirs, s'éternise dans l'infini.

Farrah Fawcett fut une Vénus spéciale, une muse sidérale, une fée sidérante, une fête de chair et de Ciel.

Et moi, je continue de chérir son visage et de m'alimenter de ses effets.

Et je chemine dans les clartés sans nom, sans mesure qui s'ouvrent devant moi, étonné et plein d'allégresse, en tenant l'Univers par la main.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=_akK63doe_4&feature=youtu.be

https://izarralune.blogspot.com/2018/07/1284-eau-claire.html

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