lundi 6 janvier 2020

88 - Vue perçante

A deux doigts de ses lèvres, je suis au bord d’une piscine. A travers l’éther de son regard, je me retrouve en plein azur. Au sommet de son front, je plonge dans l’horizon.

Dés que je pense à Farrah Fawcett, je ne perçois plus que du bleu !

Et pour le reste n’y vois que du feu.

Ignorant candidement les écoulement nauséeux de ses grumeleuses ou gluantes humeurs féminines, les profanations merdeuses de ses outrances intestinales, les outrages corporels de ses femelles dérangements, je me noie dans les fumées cérulescentes de mes rêves les plus fous...

Et dans les fluides les plus sains car enfin c’est avant tout l’or du ciel qui m’agrée. C’est à dire, l’air d’en haut.

Même sa chevelure de fauve me montre un fleuve avec plein de nuages qui glissent au fond.

C’est la couleur céleste que le lis sur sa face. L’éclat des cimes. Aux antipodes des ternes artichauts et des pâles pâquerettes qui stagnent au sol.

Aux abords de sa bouche, je suis au-dessus de l’eau. Dans la mer de ses pupilles, j’aperçois le plein océan. Dans les hauteurs de de son visage, je me perds dans le grand large.

Depuis la terre jusqu’aux nues, décidément, avec elle j’ai des ailes dans les yeux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire